LE FOYER D’ACCUEIL FEMININ (ALPI)
1949 – Création de la structure Foyer d’Accueil Féminin située au 2, rue Notre-Dame à Annecy, destinée à l’origine à l’accueil des femmes en danger de prostitution. Le financement est principalement assuré par des dons et quelques subventions de la Mairie d’Annecy.
1952 – Réorganisation et transfert au 4, rue Notre-Dame, avec plus d’espace dans un local remis à neuf et des conditions d’accueil et d’hygiène améliorées.
1956 – Agrément par l’État et soutien par les autorités civiles et religieuses annéciennes.
1973 – D’importants travaux (suppression du dortoir et création de box individuels) permettent aux pensionnaires d’avoir plus d’intimité. A l’étage, création de vastes salles d’accueil et de rencontre. Le temps de résidence varie entre quelques jours et plusieurs mois (six au maximum). Quelques chiffres de l’époque : 3.243 journées – 7.069 repas servis – 93 femmes sont passées par le Foyer – 124 cas dépannés.
1986 – Création de l’Atelier du Lac. Atelier de réentraînement au travail, complétant la mission d’insertion sociale du foyer avec comme objectif de lutter contre l’inactivité et donner ou redonner l’habitude d’un comportement professionnel. L’Atelier accueille une trentaine de femmes (avenue de Chevêne) pour des activités de soudure, couture, montage de lunettes etc.. Après leur départ (emploi, formation ou arrêt de contrat) le suivi social continu.
1989 – Création du Fer Doré, atelier de repassage.
1991 – Financement et représentation des mairies de : Annecy-le-Vieux – Cran-Gevrier – Meythet – Seynod au sein du conseil d’administration. La mairie d’Annecy est partie prenante depuis le début de l’aventure.
1991 – Déménagement de l’Atelier du Lac au 106, avenue de France.
1992 – Sur proposition du conseil d’administration et entériné par l’assemblée générale, changement de nom pour devenir : L’ASSOCIATION POUR L’INSERTION DES FEMMES (AIF).
1993 – Inauguration du nouveau lieu d’accueil au Clos Pouget – 19, avenue du Stade qui devient de fait le nouveau siège social.
1994 – Prémices d’un rapprochement avec le SAS qui, pour des raisons diverses n’a pas abouti.
2006 – Lors de l’assemblée générale du 20 avril 2006, l’AIF devient ALPI (Association Locale Pour l’Insertion) et le Foyer d’Accueil Féminin devient LA TRAVERSE.
2007 – Après de nombreuses réunions, création du BILBOQUET (Samsah – Service d’accompagnement médico-social pour adulte handicapé).
2008 – Autonomie du Fer Doré, actée par l’assemblée générale de ALPI.
2008 – Suite à une directive du Ministère des Affaires Sociales, début des rencontres avec les associations Saint-François et Saint-Christophe pour une éventuelle mutualisation. Lors d’une réunion avec la DDASS le 19 mars 2009, il a été signifié que le Ministère des Affaires Sociales demandait instamment aux associations de se regrouper sur les territoires sur lesquels elles intervenaient afin de mettre fin au morcellement actuel. Les services de la DDASS n’ont pas caché que les attributions futures de crédits seraient subordonnées à ce regroupement… Il est rappelé que les associations ici présentes n’ont pas attendu que les services de l’Etat notifient cette demande pour engager volontairement une concertation entre elles dans ce but puisque, depuis mars 2008, elles ont engagé des contacts en ce sens et que plusieurs réunions préliminaires ont déjà eu lieu.
L’ASSOCIATION SAINT FRANCOIS D’ASSISE
1950 – A l’initiative du frère Capucin Louis Hauteville, assisté d’une large équipe de laïcs bénévoles, une soupe populaire est organisée à côté du couvent pour ceux que l’on appelait à l’époque les « miséreux ».
1951 – Création de l’association Saint François d’Assise dont l’objet est de loger et nourrir les « sans abris » sans distinction d’opinion, de religion ou de nationalité.
1952 – Inauguration d’un foyer éponyme situé à côté de la chapelle des capucins.
1969 – Agrément par l’aide sociale du foyer.
– Construction d’un nouvel hébergement de 59 lits (pour hommes uniquement) qui prend le nom de « Centre Saint François d’Assise », pour améliorer les conditions d’accueil et faire face à une forte demande.
1974 – Le centre devient CHRS (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale) avec comme objectif d’être un tremplin vers l’insertion; il s’appuie de plus en plus largement sur des professionnels. La direction sera confiée à un laïque en 1984.
De nouveaux services et plusieurs ouvertures de points d’accueil viennent compléter et élargir les actions de l’Association:
- 1982 : Création de l’abri Saint-Christophe sur Annecy (ouvert aux SDF).
- 1991 : Ouverture du centre d’accueil de jour des Trois Fontaines.
- 1992 : Création du foyer La Margelle à Thonon.
- 1994 : Ouverture d’un Centre de Formation Cuisine (dans les murs du CHRS)
- 1997 : Création de l’Ecoute d’Urgence : l’Herminette (ouverte le matin et Samu Social en soirée).
- 2000 : Mise en place de logements sur l’extérieur du CHRS.
- 2003 : Ouverture d’un appartement Pères/Enfants, rue Eugène-Verdun, donc proche du CHRS pour permettre aux pères divorcés de recevoir leurs enfants.
L’ASSOCIATION ABRI SAINT-CHRISTOPHE
1982 – Création de l’Association Abri Saint-Christophe pour l’accueil d’urgence hivernal de nuit (17 places à Annecy, rue de la Cité, dans une ancienne maison de garde barrière appartenant à la commune d’Annecy).
Fonctionnement et accueil assurés par des bénévoles 6 mois par an avec l’aide de premiers veilleurs.
L’évolution du nombre de personnes en errance conduit l’association à rechercher un local plus adapté et offrant davantage de places. L’accueil se professionnalise, compte tenu des situations difficiles et de plus en plus complexes des personnes accueillies.
1994 – Construction du bâtiment actuel situé route de Vovray à Annecy offrant 36 places à l’année, avec extension de 15 places dans le hall d’accueil de la piscine des Marquisats uniquement l’hiver.
1999 – Mise en place par l’association du centre 115, gérant les appels et les orientations sur l’ensemble des dispositifs de logement d’urgence du département.
2008 – Création de 19 places de stabilisation en extension de l’accueil existant, route de Vovray. 20 places sont aussi ouvertes pour les jeunes (18-26 ans) principalement en Foyer de Jeunes Travailleurs (FJT, Dispositif DHUJ).